Ce Mardi les pays membres des Brics ont demandé à une trêve humanitaire immédiate « la protection des civils et la fourniture d’aide humanitaire » dans la bande de Gaza, à l’occasion d’un sommet extraordinaire.

« Seule une solution à deux États permettra d’apporter une véritable paix au Proche-Orient », a déclaré ce mardi soir Xi Jinping, rapporte notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde. C’est le premier discours public prononcé par le numéro un chinois depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas. Xi Jinping a renouvelé à cette occasion l’appel de Pékin à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et la « solution à deux États ». Un message partagé cette semaine avec une délégation des ministres des Affaires étrangères de pays à majorité musulmane alors que les autorités chinoises entendent continuer à jouer un rôle actif dans la région et dans ce conflit sans avoir pour l’instant condamné le Hamas.

« La Chine soutient les droits légitimes du peuple palestinien et la création d’un état indépendant » (…) « Il ne peut y avoir de sécurité dans la région sans une solution juste à la question palestinienne », a encore déclaré le secrétaire général du parti communiste chinois. 

Le président russe Vladimir Poutine a quant à lui appelé la communauté internationale à « unir ses efforts pour désamorcer la situation », assurant que le bloc de cinq pays « pourrait jouer un rôle clé dans ce travail ».

Les mots forts de Cyril Ramaphosa

Le Sud-Africain Cyril Ramaphosa, hôte de ce sommet virtuel consacré au conflit, a dénoncé « la punition collective des civils palestiniens par l’usage illégal de la force par Israël », la qualifiant de « crime de guerre ». « Le refus délibéré de fournir médicaments, carburant, nourriture et eau aux habitants de Gaza équivaut à un génocide », a-t-il ajouté. Il a appelé à des « actions urgentes et concrètes pour mettre fin aux souffrances à Gaza ». Outre un cessez-le-feu « immédiat et complet », il demande le déploiement d’une force rapide de l’ONU, pour « surveiller la cessation des hostilités » et « protéger les civils ». Il a aussi plaidé pour que « tous les pays » fassent « preuve de retenue » et cessent d’alimenter ce conflit, notamment en « cessant de fournir des armes aux parties ».

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a rappelé avoir plaidé à de multiples reprises pour la libération immédiate des otages israéliens aux mains du Hamas. Mais rien ne justifie, a-t-il dit, « le recours à une force aveugle et disproportionnée contre des civils ». Évoquant une « catastrophe humanitaire », ce sont « des innocents qui paient le prix de la folie de la guerre ».

Le communiqué final rendu public par la présidence sud-africaine demande également la libération immédiate et sans condition de tous les civils retenus captifs, et condamne toute forme de déportation des Palestiniens de leur propre territoire.

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